Témoignages

C’est avec un immense plaisir que j’ai accepté la présidence d’honneur de cette soirée à l’occasion du 25e anniversaire du Centre international des femmes, Québec.

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La présence de Centre international des femmes à Québec a, j’en suis persuadée, aidé beaucoup d’entre vous à faire grandir votre sentiment d’appartenance à la société québécoise, une société désireuse de faire progresser la situation des femmes dans tous les secteurs d’activité.

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Je suis heureuse que le Centre international des femmes réunisse à Québec, depuis 25 ans, des femmes provenant de nombreux pays et d’une grande variété de cultures, de langues et de religions. Jamais, sans doute, n’auriez-vous eu la possibilité de vous connaître si le Centre international des femmes n’avait pas existé.
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Merci et longue vie au Centre international des femmes de Québec!

Lise Thériault

Ex-ministre du Québec

Travailler comme bénévole au centre International des Femmes m’apporte un sentiment de reconnaissance et de valorisation.

 

Être près des immigrantes me permet de rencontrer des gens intéressants et connaître leur culture. C’est très enrichissant!

 

Ces gens-là ont des valeurs familiales importantes et s’engagent dans l’amitié, ça me fait chaud au coeur. Elles ont un sens de l’honneur et d’intégrité malgré leurs souffrances et leurs terribles épreuves, ça me touche beaucoup. Elles sont pour moi un symbole de courage et de fierté. J’ai beaucoup d’admiration pour leur parcours et cheminement d’immigrantes.

Tout perdre et tout quitter pour se faire des racines dans un autre pays ça prend tellement de courage! Je reçois ça comme une leçon de vie.

 

Bref le bénévolat auprès des immigrantes me mène à une réflexion sur ma vie.

Lynda

Bénévole

AU CENTRE INTERNATIONAL DES FEMMES ET SURTOUT AU PROJET « APPRENDS MOI TA LANGUE ».
GRÂCE À VOUS J’AI PU CONNAÎTRE XIN ET SA FAMILLE : WEI, ZI- ANG ET BIENTÔT UN PETIT NOUVEAU SINO- QUÉBÉCOIS VA VOIR LE JOUR…..


ET AUSSI JE COMMENCE À APPRENDRE LE MANDARIN

MERCI BEAUCOUP.

Madame Xin

Originaire de Chine

Je suis content que ma femme s’implique comme interprète à la Banque régionale des interprètes linguistiques et culturels du Centre international des femmes, Québec.

 

Je sens qu’elle se réalise et qu’elle brise son isolement…et donc, elle est plus épanouie…ce qui me rend en tant que mari plus heureux.

 

Le Centre international des femmes donne l’occasion à toute la famille de s’épanouir à travers plusieurs activités sociales auxquelles j’ai assisté moi-même.

Les femmes immigrantes ont la chance d’avoir un organisme comme ça.

José

Originaire du Mexique

Je suis arrivée au Québec en 1988. C’est par la suite que j’ai connu le CIFQ et je me suis intégrée comme membre.

 

J’ai reçu le service de jumelage que j’ai d’ailleurs fortement apprécié. Cela m’a permis de me familiariser avec la ville de Québec et de connaître la mentalité des québécois.

 

Je n’oublierai pas toute l’aide morale que le CIFQ m’a fournie. Je pense que le CIFQ est un organisme bien administré. D’ailleurs, je trouve que c’est une très bonne idée que d’impliquer les hommes et la famille et de ne pas se restreindre seulement à la femme.

Maria-Alicia

Nicaragua
Lorsque je suis arrivée à Québec en 1995, mon premier contact à été avec le Centre International des femmes. À cette époque, je ne savais pas parler français alors j’étais incapable de communiquer avec un médecin, un financier, un optométriste. Alors le CIFQ m’a planifié des rendez-vous et quelqu’un m’a accompagné. Les gens du CIFQ ont été tellement gentil! Je suis très contente de leur soutient. De plus, le CIFQ organise beaucoup d’activités pour nous et je crois que cela est très bon pour nous. Il est nécessaire que le Centre aide d’autres femmes qui, comme moi, ne pouvait pas se débrouiller seul. Le CIFQ m’a aidé psychologiquement, techniquement et aussi financièrement. Je n’ai pas de travail, alors il m’est arrivé de venir au Centre pour garder des enfants lors des activités. J’ai ainsi pu me faire un peu d’argent. Je suis contente qu’il existe un endroit comme le Centre International des femmes.

Handzic

Bosnie et Herzégovine

J’ai commencé le travail d’interprète en 1995. J’aime aider les gens. Je les encourage en leur disant que je suis la preuve vivante qu’on peut s’adapter. Pour ma part, je suis arrivée à Québec en 1973. Mon mari vivait ici depuis 1968. Il habitait avec une dame âgée qui est devenue comme ma grand-mère. Elle m’a beaucoup aidé à m’intégrer. Je lui dois énormément. Nous avons gardé contact jusqu’au moment de sa mort. En y repensant, je n’ai vécu qu’une seule difficulté en arrivant à Québec : la langue. Je ne comprenais pas un mot de français et moi qui adore parler avec les gens! Cela me rendait un peu triste mais j’ai fini par apprendre petit à petit. C’est lorsque les enfants ont commencé l’école que j’ai davantage appris. J’écoutais lorsqu’ils lisaient à voix haute ou lorsque leur père leur aidait à faire leurs devoirs. Comme j’ai trois enfants, j’ai donc fait trois première année, trois deuxième… Je conseille aux femmes immigrantes d’apprendre à travers leurs enfants. Elles devraient s’intéresser aux devoirs de leurs petits. C’est la meilleure façon de s’intégrer.

Ivancica

Croatie

Je suis interprète et biologiste. J’ai commencé à travailler avec le Centre international des Femmes un mois après mon arrivée. Ça m’a beaucoup encouragé car je savais depuis mon rendez-vous avec l’agent d’immigration à Lima que trouver un emploi dans mon domaine pourrait être difficile.

C’était un jour de septembre que je suis arrivée à Québec par le vol : Lima (Pérou)-Toronto-Québec avec deux bagages : un sac à main et tous mes rêves.

 

Le processus de sélection d’immigration prenait un an et demie et chaque étape était décisive. Les résultats arrivaient toujours dans une lettre que j’ouvrais le soir quand toute ma famille était à la maison pour entendre les nouvelles. Je me souviens encore que chaque étape réussie c’était tout un événement et une célébration.

 

Mon père (qui est aujourd’hui dans la salle avec ma mère) quand à lui restait toujours calme. Peut-être, il savait que la sélection n’était que le début et que je devrais encore passer pour un autre processus : l’établissement.

Karina

Immigrante d’origine péruvienne